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Musée du Sahara de Douz
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Description
Le musée de Douz restitue en une succession de tableaux synoptiques le cadre de vie immuable du nomade et les temps forts de son existence dans le désert au Sud-ouest tunisien connu sous le nom de Nafzaoua et peuplé par quatre grandes tribus nomades : les Merazig les Adhara les GheribSabriya et OuledYacoub. Les collections d’objets ethnographiques exposés mettent l’accent sur les thèmes suivants : le nomadisme et le dromadaire la tente et le mobilier nomade la cavalerie le tissage les costumes masculins et féminins et les parures en argent des femmes et enfin le tatouage.L’exposition débute par une présentation du cadre historique et géographique de la région de Nefzaoua située au sud du chott el Jérid et constituée d’une zone d’oasis présahariennes qui se prolongent vers le Sud par un arrière pays désertique.L’exposition consacre ensuite une bonne place à cet animal emblématique des régions arides qu’est le dromadaire mettant en lumière ses nombreuses fonctions (bête de somme pour le transport et le labour monte et animal de course) et la pratique du marquage qui constitue une méthode de reconnaissance et d’identification de cette vaisseau du désert’ et son rattachement à une tribu un clan une famille et enfin à un individu. Le marquage avec des symboles bien codifiés (sima)se fait à l’aide d’instruments rudimentaires (qui sont exposés) au niveau de la cuisse et du cou. Sont présentés aussi des spécimens des herbes et broussailles dont se nourrit le dromadaire ainsi que le nécessaire pour son harnachement : selle arçon ou kteb chevalet en bois auquel est fixé le fardeau selle ou rahla de méhari pour les courses rapides entrave de genouou agal filet ouchmal placé sous la mamelle de la femelle. Le cheval est un autre compagnon du nomade et il est de toutes les solennités. Le musée consacre un espace à la cavalerie. Y sont présentés les harnachements les armes à feu utilisé par le cavalier ainsi que le costume d’apparat porté par ce dernier. La ‘maison mobile’ des nomades appelée beitechchaar (maison en poil) est mise à l’honneur à travers l’installation au milieu de la salle d'exposition d’une tente en bandes tissées (triga) équipée du mobilier nomade particulièrement sommaire. On y trouve aussi l’équipement de montures les ustensiles de cuisine et autres peaux de chèvre pour les réserves alimentaires. La section consacrée au tissage traditionnel des nomades met en exergue les deux techniques de tissage verticale et horizontale ainsi que les différents types de tissage (flij triga ghrara makhla hwya hmel) résultant de cette pratique à laquelle se consacrent les femmes.Le drapé (huli) est le costume porté uniformément par les nomades du Sud –ouest. Tissé en laine il est blanc pour les hommes et noir pour les femmes. L’exposition s’attarde sur les spécificités du costume masculin (huli burnous guedwara) et celles du costume d’apparat féminin porté lors des cérémonies avec son corollaire de parures essentiellement en argent (temporaux anneaux d’oreille fibules bracelets anneaux de ceinture).Le musée de Douz donne à voir un autre aspect important de la culture des bédouins à savoir la décoration cutanée indélébile ou tatouage (oucham) et qui est selon la fonction de trois genres : prophylactique à caractère magique thérapeutique et décoratif. Le tatouage de la femme quand il est porté sur le visage (au front sur le bout du nez au menton et aux joues) a une fonction identificatrice et sert à désigner l’appartenance ethnique. Mais il peut aussi être porté sur le corps.
Le musée de Douz restitue en une succession de tableaux synoptiques le cadre de vie immuable du nomade et les temps forts de son existence dans le désert au Sud-ouest tunisien connu sous le nom de Nafzaoua et peuplé par quatre grandes tribus nomades : les Merazig les Adhara les GheribSabriya et OuledYacoub. Les collections d’objets ethnographiques exposés mettent l’accent sur les thèmes suivants : le nomadisme et le dromadaire la tente et le mobilier nomade la cavalerie le tissage les costumes masculins et féminins et les parures en argent des femmes et enfin le tatouage.L’exposition débute par une présentation du cadre historique et géographique de la région de Nefzaoua située au sud du chott el Jérid et constituée d’une zone d’oasis présahariennes qui se prolongent vers le Sud par un arrière pays désertique.L’exposition consacre ensuite une bonne place à cet animal emblématique des régions arides qu’est le dromadaire mettant en lumière ses nombreuses fonctions (bête de somme pour le transport et le labour monte et animal de course) et la pratique du marquage qui constitue une méthode de reconnaissance et d’identification de cette vaisseau du désert’ et son rattachement à une tribu un clan une famille et enfin à un individu. Le marquage avec des symboles bien codifiés (sima)se fait à l’aide d’instruments rudimentaires (qui sont exposés) au niveau de la cuisse et du cou. Sont présentés aussi des spécimens des herbes et broussailles dont se nourrit le dromadaire ainsi que le nécessaire pour son harnachement : selle arçon ou kteb chevalet en bois auquel est fixé le fardeau selle ou rahla de méhari pour les courses rapides entrave de genouou agal filet ouchmal placé sous la mamelle de la femelle. Le cheval est un autre compagnon du nomade et il est de toutes les solennités. Le musée consacre un espace à la cavalerie. Y sont présentés les harnachements les armes à feu utilisé par le cavalier ainsi que le costume d’apparat porté par ce dernier. La ‘maison mobile’ des nomades appelée beitechchaar (maison en poil) est mise à l’honneur à travers l’installation au milieu de la salle d'exposition d’une tente en bandes tissées (triga) équipée du mobilier nomade particulièrement sommaire. On y trouve aussi l’équipement de montures les ustensiles de cuisine et autres peaux de chèvre pour les réserves alimentaires. La section consacrée au tissage traditionnel des nomades met en exergue les deux techniques de tissage verticale et horizontale ainsi que les différents types de tissage (flij triga ghrara makhla hwya hmel) résultant de cette pratique à laquelle se consacrent les femmes.Le drapé (huli) est le costume porté uniformément par les nomades du Sud –ouest. Tissé en laine il est blanc pour les hommes et noir pour les femmes. L’exposition s’attarde sur les spécificités du costume masculin (huli burnous guedwara) et celles du costume d’apparat féminin porté lors des cérémonies avec son corollaire de parures essentiellement en argent (temporaux anneaux d’oreille fibules bracelets anneaux de ceinture).Le musée de Douz donne à voir un autre aspect important de la culture des bédouins à savoir la décoration cutanée indélébile ou tatouage (oucham) et qui est selon la fonction de trois genres : prophylactique à caractère magique thérapeutique et décoratif. Le tatouage de la femme quand il est porté sur le visage (au front sur le bout du nez au menton et aux joues) a une fonction identificatrice et sert à désigner l’appartenance ethnique. Mais il peut aussi être porté sur le corps.
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